Résumé
Secteur couvert par
Natura 2000 Les Sorgues et établi sur des zones foncières
agricoles que la commune ne souhaitait pas ouvrir à
l’urbanisation, les bords de Sorgues ont été inscrits en 2014 au PLU.
L'objectif était de maintenir et restaurer les
ripisylves qui font partie intégrantes de
l’écosystème «rivière» et qui sont
indispensables à son bon
fonctionnement. Aujourd'hui, une marge de recul de 10 mètres est obligatoire pour toute
construction. Les terres ne peuvent pas être exploitées jusqu’en
bordure de cours d’eau, et un entretien raisonné est mis en place pour conserver et développer une
végétation dense.
Ces principes se sont fondés sur le guide de préservation des ripisylves élaboré par le Syndicat
Mixte du bassin des Sorgues. Le PLU de Jonquerettes a été le premier ‘’grenellisé’’.
En savoir plus
Résultats
Les riverains semblent avoir joué le jeu même s’il est toujours difficile de suivre au cas par cas leurs actions, la commune ne disposant pas de police municipale pour vérifier si la marge de recul a été respectée par exemple.
Cette obligation de protection des ripisylves a été rendue plus facile sur cette partie de la plaine des Sorgues peu urbanisée et où les parcelles agricoles sont faiblement impactées car le pourcentage de retrait est faible en rapport à la surface exploitée.
Les effets sur les milieux sont à ce jour difficiles à évaluer mais le Syndicat mixte du bassin des Sorgues peut fournir des données plus précises sur les gains écologiques (apparition de nouvelles espèces, renforcement de la vie faunistique et floristique, amélioration de la stabilisation des berges, gains sur la qualité de l’eau, la ripisylve jouant un rôle de filtre auto-épuratoire…)
Parole au porteur de projet
"Je voudrais dire que c’est réalisable, que selon les territoires cela ne représente pas un pourcentage d’emprise agricole trop important. C’est un vrai bienfait pour la nature. Les agriculteurs doivent être les premiers à avoir un environnement sain et riche. L’effort consenti par les riverains n’est pas énorme au regard du gain écologique (éviter que les espèces disparaissent, fournir du gibier pour les riverains souvent chasseurs…). Tout le monde est donc gagnant". Dominique ANCEY, 1ere adjointe de Jonquerettes
Découvrir le porteur de projet !