En France, la population exprime un désir croissant de démocratie et de participation, mais les élus manquent parfois d'outils techniques pour répondre à cette demande. Faire participation la population peut être un atout majeur dans l'acceptation des projets et mettra de répondre au mieux aux problématiques des habitants.
Plusieurs outils peuvent être mobilisés répondant à différent degrés de participation de l'information à la co-construction en passant par la concertation. L’enjeu principal de cette démarche est d’assurer une participation transparente de la population tout en valorisant l’expertise locale des citoyens. En s’appuyant sur les connaissances et les expériences des habitants, les projets de territoire deviennent plus ancrés et mieux adaptés aux réalités locales.
La participation active permet de concevoir des solutions durables, efficaces et acceptées par ceux qui les utiliseront. Cela nécessite également de former les élus communaux, afin qu’ils puissent mieux coopérer avec la population et faciliter un dialogue constructif autour des projets en cours ou à venir. Ainsi, l'engagement de la population dans la construction d’un projet de territoire n'est pas seulement une question de démocratie participative, mais aussi un levier essentiel pour l’action collective.
En créant des espaces de dialogue et de collaboration, les citoyens prennent part activement à l'évolution de leur cadre de vie. Cela renforce le sentiment d’appartenance et de responsabilité, et permet de construire des projets plus cohérents, efficaces et durables, véritablement ancrés dans les besoins et les aspirations des habitants.
Contexte réglementaire
En France, la participation citoyenne dans la construction des projets de territoire est encadrée par plusieurs textes législatifs et réglementaires. La loi NOTRe (2015) renforce les compétences des collectivités locales en matière de développement territorial et les incite à associer les habitants à la définition des projets. La loi de démocratie de proximité (2002) et la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (2015) encouragent la consultation, la concertation et la co-construction des projets. Les PLU (Plans Locaux d'Urbanisme) et les PCAET (Plans Climat-Air-Énergie Territoriaux) intègrent également des démarches participatives, favorisant l'implication des citoyens dans les décisions publiques locales.
Pour vous aider dans la mise en œuvre des actions
Pistes de financements
ADEME « Mobiliser les communs pour la transition écologique »
- Objectif : rassembler les acteurs et encourager la création et le partage de «communs » (ressources ouvertes) pour accélérer la transition écologique, 5 « défis » proposés 1. Alimentation et forêts 2. Bâtiment, habitat & aménagement urbain 3. Mobilité & logistique 4. Recyclage matière 5. Evaluation environnementale pour l’écoconception numérique.
- Montant : 70 % maximum des dépenses éligibles pour une limite maximum de 80 000 euros d’aide par projet. La moyenne des aides accordées par commun étant de 50 000 euros et le minimum étant de 10 000 euros.
- Modalités : Appel à projet en cours jusqu’au 28 février 2026 (prochain relevé de candidatures: 30 septembre 2025).
Agence de l’eau Rhone méditerrannée Corses “Gouvernance locale de l’eau, urbanisme, tête de réseau et démarches participatives"Autres opportunités : la Région et les Départements lancent ponctuellement des appels à projets pour financer des démarches participatives (budgets participatifs, co-construction de projets de territoire, démarches quartiers prioritaires de la politique de la ville, etc.). Des dispositifs nationaux peuvent également être ouverts de manière ponctuelle. Ces opportunités évoluent dans le temps et sont à suivre régulièrement, notamment sur la plateforme Aides Territoires.
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