La SRB, quels enjeux ?

Une biodiversité régionale remarquable en danger

A l’interface des influences climatiques méditerranéenne et alpine, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur présente une grande variété de reliefs et de substrats géologiques. Comme dans toute la zone Méditerranée, la plupart des milieux naturels y ont été façonnés au cours des siècles par des activités agricoles, pastorales et forestières très diversifiées.

Cette complexité des paramètres humains, géologiques et climatiques permet l’expression d’une grande diversité de milieux naturels et la région bénéficie d’une richesse exceptionnelle en espèces animales et végétales dont certaines n’existent nulle part ailleurs dans le monde (ce sont des espèces dites endémiques).

Falaise du sentier des Ocres à Roussillon © Lilian CAR (Parc naturel Régional du Luberon)

Provence-Alpes-Côte d’Azur c’est :

31 600 km2 de superficie
46 000 km de cours d’eau
900 km de littoral
1,613 millions d’hectares de forêts
3 720 zones humides connues (état des connaissances 2021)
65% des espèces végétales de France métropolitaine
94% des chauves-souris
85% des oiseaux nicheurs
63% des amphibiens et des reptiles
53% des poissons d’eau douce
85% des papillons de jour
83% des criquets, sauterelles et grillons
87% des libellules et demoiselles de métropolitaine en nombre d’espèces relatives sur son territoire. Provence-Alpes-Côte d’Azur abrite encore à ce jour 71,5% des espèces de métropole.

La nécessité et l’urgence d’agir

Comme l’ensemble du bassin méditerranéen, en cumulant biodiversité exceptionnelle et fortes pressions des activités humaines, la région figure parmi celles qui portent les plus forts enjeux au niveau mondial. Cette situation confère à l’ensemble des acteurs une responsabilité de premier plan pour la conservation de la nature.

Dans un contexte régional de déclin massif, rapide et généralisé lié aux activités humaines, la préservation de la biodiversité est une question d’éthique mais aussi de préservation du bien-être des habitants.

Cette situation confère à l’ensemble des acteurs une responsabilité de premier plan pour la conservation de la nature.