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Toit de l'école La Pomme de Pin

Le toit de l'école La Pomme de Pin

La Fare-les-Oliviers [13]

Résumé

Aujourd’hui et sans arrosage, ce sont des espèces végétales spontanées qui se développent sur la toiture. Pour donner une idée des végétaux qui peuvent se développer sur une toiture dans notre région voici une liste des genres des espèces présentes, Trifolium sp., Bromus sp., Sonchus sp., Picris sp., Geranium sp., Erodium sp., Senecio vulgaris, Diplotaxis sp., Veronica sp.. Parmi celles-ci les végétaux les plus représentés sont une espèce de trèfle, une luzerne, un brome et un Erodium.

Suivant la saison, les plantes jaunissent et meurent rendant la toiture moins esthétique. Ceci peut nécessiter une communication auprès des habitants pour préciser que cet état est normal.

Le toit de l'école La Pomme de Pin
Le toit de l'école La Pomme de Pin

Fiche identité

  • Échelle territoriale : Commune
  • Maître d'ouvrage : Mairie de La Fare-les-Oliviers
  • Partenaire(s) technique(s) : Jérôme Apack architecte D.P.L.G.
  • Période : Depuis 2012

Contact

Nom : Maxence COULON
Fonction : Adjoint au Directeur des Services Techniques
Téléphone : 07.77.23.24.74 - 04.90.45.50.33

En savoir plus

Caractéristiques techniques

L’épaisseur de la couche de substrat de type terre végétale et de la zone drainante est de 30 cm. Une couche de finition en gravier est également présente.

Résultats et observations

  • En éléments positifs nous pouvons citer la présence de galeries confirmant la présence d’une faune sur cette toiture.
  • En éléments négatifs, le bénéfice thermique attendu n’est pas atteint.
  • Enfin en dernier point négatif, la dégradation du polystyrène de la couche drainante pollue les eaux pluviales avec des billes plastiques.
Pour obtenir une température acceptable en été pour les activités du centre aéré, des optimisations doivent être étudiées. Deux options sont à l’étude, humidifier la toiture avec de l’eau brute du Canal de Provence pour générer de l’évaporation ou créer de l’ombrage sur la toiture végétalisée avec des panneaux photovoltaïque. Un cobénéfice à cette dernière solution sera de favoriser de nouvelles espèces végétales sauvages par l’ombrage. Enfin en dernier point négatif, la dégradation du polystyrène de la couche drainante pollue les eaux pluviales avec des billes plastiques.

Ce que nous enseigne cette toiture

30 cm de terre végétale est propice à un développement d’une végétation spontanée et à la présence d’une faune même dans notre région.
Il est conseillé de trouver d’autres solutions pour la couche drainante que du polystyrène qui se dégrade en micro-billes plastiques.

A la mise en œuvre, l’idée était de végétaliser la toiture à partir d’aires ensemencement. Avec le temps, les espèces spontanées se sont développées à la place des espèces sélectionnées. Ce constat se répète sur différentes toitures végétalisées et interroge sur la nécessité de végétaliser à la mise en œuvre. Il est ainsi possible de laisser la toiture avec un substrat nu qui sera colonisé par des espèces végétales apportées par le vent et les oiseaux. Dans ce cas seules les espèces adaptées se développeront et cela grâce à une diversité génétique plus importante dans la nature que dans les pépinières. Pour s’orienter vers ces solutions il faut accepter une toiture sans végétaux à la réception du bâtiment. Enfin une autre possibilité est de planter quelques espèces vivaces pour créer un paysage et laisser des surfaces vides pour le développement des espèces spontanées.

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Mise à jour le 01/02/2023

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