il a pour objectif d’identifier, accompagner et valoriser les collectivités qui se mobilisent en faveur de la biodiversité. Ce dispositif est décliné en Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis 2019. Partout en France, à l’échelle locale, élus, agents techniques, associations et citoyens peuvent faire la différence quand il s’agit de préserver la biodiversité pour améliorer le cadre de vie : prise en compte de la nature dans les politiques d’urbanisme et les projets d’aménagement et de rénovation, gestion des espaces verts, végétalisation des espaces urbains, préservation des espaces naturels et agricoles...
Cette opération pilotée en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, par l'Office Français de la Biodiversité [OFB], l'Agence de l'Eau, la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement [DREAL], la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt [DRAAF] et la Région Sud, est animée par l'Agence Régionale de la Biodiversité et de l’Environnement [ARBE]. À destination des communes, communautés de communes, communautés d’agglomération et métropoles, elle vise à valoriser les actions qui permettent aux collectivités de s’engager dans une démarche de progrès et agir en faveur de la biodiversité.
Pour candidater, les collectivités définissent un programme d’actions en faveur de la biodiversité pour 3 ans : gérer écologiquement les espaces verts, végétaliser les rues, lutter contre la pollution lumineuse, associer les citoyens dans la protection de la nature, concevoir des bâtiments et des aménagements qui prennent en compte la nature, etc.
Leur dossier est analysé par un jury régional composé de la Région Sud, la DREAL, la DRAAF, l'OFB, l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse, l'ARBE ainsi que des partenaires techniques régionaux. *
Pourquoi s'engager ? La collectivité qui s'engage peut être accompagnée par l'ARBE et par l’ensemble des partenaires du dispositif pour le montage de projets, intégrer un club afin de bénéficier de ressources d’outils mutualisés et de partages d’expériences, développer de nouvelles compétences en matière de biodiversité, et bénéficier de prérequis facilitant certains financements publics.