Concernant l’assistance à la création de jardins participatifs en partenariat avec les écoles, maisons de quartier et centres sociaux :
- Un jardin participatif va être inauguré sur un quartier regroupant le groupe scolaire, la maison de quartier et les deux bailleurs sociaux.
- Avec l’aide de la Ville, les Resto du cœur ont créé un jardin pour leurs usagers et un projet de jardin pour l’Accueil de jour du CCAS est en discussion.
Concernant le développement de pratiques écologiques favorables à la biodiversité :
- Citoyens et écoles : mise en œuvre d’ateliers sur les sols, le compostage, la récupération de l’eau, les insectes pollinisateurs, les oiseaux, la flore sauvage… Mise en œuvre d’un temps fort annuel autour de la biodiversité au printemps avec une quinzaine d’ateliers (comment régénérer un sol, permaculture, culture en lasagnes…) et d’un programme recensant toutes les propositions autour de la biodiversité émanant de partenaires publics et privés.
- Mise en œuvre d’un rucher école pour la formation et la sensibilisation tout public & scolaires.
Résultats
Même s’il reste à définir un outil pour évaluer la biodiversité urbaine, nous pouvons mesurer l’intérêt suscité par ce projet par le nombre d’acteurs et de partenaires impliqués et d’actions mises en œuvre en un an et demi : le réseau biodiversité compte plus d’une centaine de membres et dans les écoles, 75 classes comptant 1 677 élèves agissent pour la biodiversité.
Bien que trop récentes pour avoir un impact sur la biodiversité, nous attendons de ces actions de végétalisation, à terme, outre un impact esthétique :
- La diminution des îlots de chaleur/augmentation de zones de fraîcheur et d’ombrage ;
- Une augmentation de l’hygrothermie de l’air ;
- L’amélioration de la qualité de l’air par la filtration des microparticules ;
- Une moindre utilisation de peinture de façades au profit de leur végétalisation ;
- Le développement de la faune par la création d’espaces propices au nourrissage, à la nidification et au refuge ;
- Le développement des pollinisateurs grâce à l’implantation de plantes mellifères, à papillons et à oiseaux ;
- La constitution d’écosystèmes urbains fonctionnels ;
- Une meilleure qualité de vie (verdure, fleurissement, nourriture à partager…) ;
- Plus de vie sociale et de respect de l’environnement grâce aux rencontres suscitées ;
- La prise en compte des problèmes environnementaux par les citoyens dont les plus jeunes grâce à la sensibilisation liée aux actions engagées ;
- Un autre regard sur la végétation spontanée et ses usages.
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