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Le parc
Le projet initial, porté dès 2009 par la commune de Villars-Colmars, puis par la Communauté de Communes du Haut Verdon Val d’Allos, et enfin par la Communauté de Communes Alpes Provence Verdon, consistait à créer un Pôle Bois pour assurer le développement de la filière et accueillir des entreprises soumises au risque inondation. La vocation s’est élargie au fur et à mesure des contacts avec les entreprises locales et demandes d’implantation. Les travaux d’aménagement n’ont débuté qu’au printemps 2020 et seront achevés une fois le terrassement des premiers lots effectué (finalisation de la voierie, espaces verts, éclairage). À ce jour, 10 lots représentant plus de 90 % de la surface commercialisable sur les 6 ha du parc sont sous promesse de vente signée ou réservés et les premiers permis de construire ont été acceptés.
La démarche
Le projet de parc d'activités Haut Verdon a été porté de longue date malgré un contexte administratif qui a beaucoup évolué au cours du temps, tout en maintenant une volonté de qualité environnementale. Cette démarche a été accompagnée par un écologue en phase projet et en phase travaux et une grande attention a été portée à la préservation de la biodiversité, que ce soit pour le déplacement d’arbres (Aulnes) et d’une plante locale (Carline), le maintien de pierriers, la recherche de nids de chauves-souris dans les arbres abattus, le contournement des arbres pour l'aménagement des noues, ou la préservation de la trame noire par un éclairage limité (extinction nocturne).
La Communauté de Communes a également saisi l’opportunité de cet aménagement pour s’engager dans un projet expérimental avec l’ONF pour tester des plantations d’essences forestières plus résistantes dans un contexte de réchauffement climatique.
Le parc d'activités Haut Verdon obtient la reconnaissance Parc Engagé pour la période 2022-2024.
Les actions qui ont séduit le jury
- La prise en compte des inquiétudes des riverains pour remplacer un accès routier par un accès modes doux
- L’inscription de clauses anti-spéculatives dans le cahier des charges de cession des lots.
- L’élaboration d’un cahier de prescriptions architecturales et paysagères adossé au règlement, avec obligation d’insérer les bâtiments dans la pente pour limiter le déplacement de terre
- La réalisation préalable d’un inventaire Faune-Flore 4 saisons et l’accompagnement par un écologue
- Une ténacité et créativité dans la recherche de solutions pour préserver les aulnes et les carlines
- Une expérimentation avec l’ONF en mesure de compensation, pour tester des essences d’arbres mieux adaptées au réchauffement climatique local (érables)
- Une gestion intégrée des eaux pluviales par l’aménagement de noues, fossés et bassins d’infiltration
- La proximité d’une offre de restauration, dans un contexte de ruralité
- Des acquéreurs qui pour certains se connaissent déjà ou s’organisent pour construire en bonne intelligence
- Une création de zone qui se justifie notamment par le besoin de déplacer des entreprises endogènes soumises au risque inondation dans le lit du Verdon
- Un effet d’entrainement qualitatif étendu sur l’ensemble des ZAE du territoire par la création d’une signalétique commune.
