Protéger des inondations par la restauration d'un cours d'eau

Résumé

Le projet de restauration du cours d’eau de La Garde a émergé à la suite de deux inondations successives à l’automne 2009 sur la commune de Grimaud.

Au regard des dégâts sur trois zones sensibles de la commune, la Communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez (CCGST) en charge de la compétence cours d’eau a proposé de réfléchir à un projet global de restauration hydromorphologique pour répondre à la protection contre les inondations et à la prise en compte du bon fonctionnement écologique des cours d’eau.

Dès 2013, la communauté de communes s’est donc lancée avant l’heure dans une démarche "Gémapienne" en abordant la question, non pas sous l’angle purement hydraulique, mais en veillant à penser l’aménagement du cours d’eau à travers son histoire, sa morphologie et en souhaitant respecter et restaurer son fonctionnement naturel. Une étude globale a donc été lancée, inscrite à la fois dans le Contrat de rivière de la Giscle et des fleuves côtiers du golfe de Saint-Tropez et dans le PAPI complet Golfe de Saint-Tropez.

Fiche identité

Maître d'ouvrage : Communauté de communes du Golfe de Saint Tropez
Échelle territoriale : Communauté de communes
Partenaire(s) financier(s) : Département du Vaucluse, Agence de l'Eau RMC
Budget : Coûts du projet : 7,3 millions d’euros. Retour sur investissement sur 13 ans seulement car projet performant techniquement et rentable économiquement
Période : Depuis automne 2019

Contact

Nom : Benjamin VAN LUNSEN
Fonction : Responsable du service cours d’eau
Structure : Communauté de communes du Golfe de Saint Tropez
Site web : https://www.cc-golfedesainttropez.fr/
Téléphone : 04.94.55.70.41 - 06.72.28.23.57

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Objectifs

Un fonctionnement naturel de la Garde qui ne parcourt que 10 km de sa source jusqu’à sa confluence avec la Giscle, permettra d’organiser les débordements pour qu’ils aient moins d’impacts humain et économique.

Mesures mises en œuvre

Une fois les procédures de déclaration d’utilité publique réalisées, les travaux devraient démarrer en 2022 pour se terminer en 2025. Le programme ambitieux et global de restauration est basé sur une succession de travaux à réaliser au droit de la rivière, sur les berges et parfois dans le lit mineur et majeur. Au total, 15 aménagements sont prévus : digues en retrait, petit ouvrage de décharge loin des enjeux humains, remobilisation d’un méandre en amont … et enlèvement d’un remblai de 2 mètres de haut sur 4ha qui barre la route, prive le cours d’eau de sa zone d’expansion de crue et aggrave les débordements sur la rive opposée, là où se situe la majorité des enjeux, en particulier la zone artisanale du Pont.